PROJET DE RECHERCHE

Le parcours des femmes francophones ayant subi de la violence fondée sur le genre à l’Île-du-Prince-Édouard

– Juillet 2024 –

Actions Femmes Î.P.É. (AFIPE) a lancé un projet de recherche en collaboration avec l’École de travail social de l’Université de Moncton visant à susciter des changements systémiques au sein des organismes gouvernementaux et communautaires dans la conception et la livraison de programmes et services pour les femmes francophones d’horizons culturels divers en situation de violence.

AFIPE souhaitait comprendre de manière plus approfondie la situation de la violence basée sur le genre à l’ÎPE en partant du point de vue de l’expérience des femmes. Comme nous l’a appris le projet Féminin PluriElles, c’est toute la communauté qui doit se mobiliser pour aider les femmes prises dans des situations de violence conjugale. Il est donc important pour AFIPE de bien comprendre les obstacles vécus par les femmes, mais également des pistes de solutions afin de mobiliser cette communauté.

Par conséquent, le projet de recherche visait à mieux comprendre les obstacles dans le parcours des femmes francophones victimes de violence basée sur le genre à l’IPE et à identifier des pistes de solutions.

 

Ce rapport servira à appuyer AFIPE dans ses démarches auprès de différents acteurs et partenaires à l’IPE afin de déterminer les principaux obstacles vécus par les femmes francophones ayant subi de la violence basée sur le genre, d’identifier des pistes de solutions innovantes et d’améliorer l’accompagnement des femmes survivantes. Les résultats serviront également à appuyer une campagne de sensibilisation et de prévention d’AFIPE.

Ce projet de recherche a reçu l’approbation éthique de la Faculté des études supérieures de l’Université de Moncton (fesr@umoncton.ca).

L'équipe de recherche

ELDA SAVOIE, Ph.D. est professeure-chercheure à l’École de travail social de l’Université de Moncton (N.‐B.). Ses principaux champs d’enseignement sont le travail social communautaire ainsi que le vieillissement. Elle a travaillé pendant 20 ans auprès des communautés francophones et acadiennes du pays. Elle s’intéresse particulièrement au grand âge, au travail des proches aidantes et à la ruralité.

ISABEL LANTEIGNEPh.D. est professeure-chercheure à l’École de travail social, Université de Moncton. Elle en est aussi la directrice adjointe. Ses champs d’enseignements sont le travail social des groupes et l’intervention interculturelle, entre autres. Ses champs d’intérêt comprennent, l’intervention de groupe, le stage de formation pratique à l’étranger, les femmes et la pauvreté ainsi que les enjeux liés à la pratique tels que la collaboration interprofessionnelle et l’éthique de la documentation. Elle a été intervenante de groupes pendant plusieurs années.

Lise Savoie, Ph.D. est directrice et professeure-chercheure à l’École de travail social à l’Université de Moncton. Elle s’intéresse aux questions relatives aux femmes, aux théories féministes et aux approches narratives. Ces recherches ont porté jusqu’à maintenant sur les questions de la reconnaissance du travail de proximité des femmes dont celles qui pratiquent le care et sur la santé et la pauvreté des femmes notamment celles des milieux ruraux. Enfin elle est engagée dans de nombreux projets portant sur la violence sexuelle.

Chloé Delaquis, assistante de recherche – étudiante en 5e année dans le programme de baccalauréat en travail social à l’Université de Moncton. Elle est originaire de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick. Elle a de grands intérêts pour la recherche

Laissez votre adresse courriel et inscrivez-vous

Aller au contenu principal