Projet de recherche
Le parcours des femmes francophones
ayant subi de la violence fondée sur le genre
à l’Île-du-Prince-Édouard.
Perspectives des femmes et des profesionnel.les
Actions Femmes Î.P.É. (AFIPE) a lancé un projet de recherche en collaboration avec l’École de travail social de l’Université de Moncton visant à susciter des changements systémiques au sein des organismes gouvernementaux et communautaires dans la conception et la livraison de programmes et services pour les femmes francophones d’horizons culturels divers en situation de violence.
AFIPE souhaite comprendre de manière plus approfondie la situation de la violence basée sur le genre à l'ÎPE en partant du point de vue de l’expérience des femmes. Comme nous l’a appris le projet Féminin PluriElles, c’est toute la communauté qui doit se mobiliser pour aider les femmes prises dans des situations de violence conjugale. Il est donc important pour AFIPE de bien comprendre les obstacles vécus par les femmes, mais également des pistes de solutions afin de mobiliser cette communauté.
Par conséquent, le projet de recherche vise à mieux comprendre les obstacles dans le parcours des femmes francophones victimes de violence basée sur le genre à l’IPE et à identifier des pistes de solutions.
Les résultats, présentés sous forme de rapport, serviront à appuyer AFIPE dans ses démarches auprès de différents acteurs et partenaires à l’IPE afin de déterminer les principaux obstacles vécus par les femmes francophones ayant subi de la violence basée sur le genre, d’identifier des pistes de solutions innovantes et d’améliorer l’accompagnement des femmes survivantes. Les résultats serviront également à appuyer une campagne de sensibilisation et de prévention d’AFIPE.
Pour participer, vous devez :
Habiter à l’Île-du-Prince-Édouard,
Être une personne âgée de plus de 19 ans,
Être une femme ayant ayant reçu un service ou un soutien en matière de violence basée sur le genre ou ayant offert un service ou un soutien, ou
Être un·e professionnel·le qui offre un service de soutien à des victimes de violence basée sur le genre.
Si vous acceptez de participer à cette étude, vous serez invitée à une entrevue d’environ 90 minutes. L’anonymat et la confidentialité des informations obtenues lors de l’entrevue sont assurés. Vous pourrez, en tout temps, mettre fin à votre participation sans avoir à vous justifier de quelque manière que ce soit et sans préjudice. Un formulaire de consentement vous sera remis avant l’entrevue pour obtenir votre accord.
Ce projet de recherche a reçu l’approbation éthique de la Faculté des études supérieures de l’Université de Moncton (fesr@umoncton.ca).
Si vous souhaitez participer à ce projet de recherche ou si vous désirez obtenir davantage d’informations à ce sujet, veuillez communiquer avec :
Chloé Delaquis, assistante de recherche au 506 343 2430 ou à l’adresse courriel suivante : ecd0244@umoncton.ca
ou
la co-responsable du projet de recherche et professeur à l’université de Moncton à isabel.lanteigne@umoncton.ca
Appel à participer
l’équipe de recherche
ELDA SAVOIE, Ph.D. est professeure-chercheure à l’École de travail social de l’Université de Moncton (N.‐B.). Ses principaux champs d’enseignement sont le travail social communautaire ainsi que le vieillissement. Elle a travaillé pendant 20 ans auprès des communautés francophones et acadiennes du pays. Elle s’intéresse particulièrement au grand âge, au travail des proches aidantes et à la ruralité.
Expertise et expérience
L’expertise se situe dans le champ du vieillissement, et plus particulièrement celui de la proche aidante. Elle a mené une recherche auprès de 101 proches aidantes en contexte francophone minoritaire dans trois provinces canadiennes (C.-B., Alberta et Saskatchewan) en collaboration avec Entre’Elles, un organisme communautaire de la Saskatchewan. Elle a également mené une étude auprès de 18 proches aidantes dans la région Chaleur au Nouveau-Brunswick en étroite collaboration avec l’Association francophone des aînées et des aînés du N.-B. Ces deux recherches se sont déroulées de 2019 à 2022. Elle a récemment terminé un projet de recherche auprès de la population âgée francophone de la grande région de Saint-Jean afin de cernes les défis et les besoins en matière de santé et services sociaux dans un contexte francophone minoritaire en collaboration avec l’Association régionale communautaire francophone du grand Saint-Jean.
ISABEL LANTEIGNE, Ph.D. est professeure-chercheure à l’École de travail social, Université de Moncton. Elle en est aussi la directrice adjointe. Ses champs d’enseignements sont le travail social des groupes et l’intervention interculturelle, entre autres. Ses champs d’intérêt comprennent, l’intervention de groupe, le stage de formation pratique à l’étranger, les femmes et la pauvreté ainsi que les enjeux liés à la pratique tels que la collaboration interprofessionnelle et l’éthique de la documentation. Elle a été intervenante de groupes pendant plusieurs années.
Expertise et expérience
Isabel Lanteigne a aussi participé à deux projets de recherche auprès des proches aidantes dans l’Ouest canadien et celui dans la région Chaleur au Nouveau-Brunswick. Elle possède une solide expérience dans la tenue des entrevues autant individuelles que groupes. Elle est membre active de l’association des travailleuses sociales et des travailleurs sociaux du Nouveau-Brunswick. Elle a également été membre du centre Muriel McQueen Ferguson pour la recherche en matière de violence faite aux femmes.
Lise Savoie, Ph.D. est directrice et professeure-chercheure à l’École de travail social à l’Université de Moncton. Elle s’intéresse aux questions relatives aux femmes, aux théories féministes et aux approches narratives. Ces recherches ont porté jusqu’à maintenant sur les questions de la reconnaissance du travail de proximité des femmes dont celles qui pratiquent le care et sur la santé et la pauvreté des femmes notamment celles des milieux ruraux. Enfin elle est engagée dans de nombreux projets portant sur la violence sexuelle.
Expertise et expérience
Elle a également encadré un grand nombre de personnes étudiantes au 2e cycle. Elle a longuement offert de son temps au sein de différents organismes communautaires que ce soit membre du conseil d’administration d’une maison pour les personnes sans-abri à Moncton ou encore présidente du conseil d’administration du Centre de prévention de la violence familiale dans le comté de Kent au Nouveau-Brunswick. Elle est également impliquée à la Fondation Marichette qui offre des bourses d’études aux femmes en situation de pauvreté.
Chloé Delaquis, assistante de recherche - étudiante en 5e année dans le programme de baccalauréat en travail social à l’Université de Moncton. Elle est originaire de Saint-Jean, Nouveau-Brunswick. Elle a de grands intérêts pour la recherche
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Expérience
Elle a été assistante de recherche dans le cadre d’un projet qui avait comme objectif de connaître les besoins et défis de personnes âgées francophones vivant à domicile dans un contexte minoritaire au Nouveau-Brunswick. Elle a agi à titre d’assistante de recherche d’un projet au sujet des barrières rencontrées de la part des femmes racisées dans le grand Moncton. Elle s’intéresse particulièrement aux communautés francophones minoritaires ainsi qu’au sujet du vieillissement. Elle adore rencontrer de nouvelles personnes et comprendre leurs défis et barrières linguistiques étant donné qu’elle aussi provient d’une région linguistique minoritaire.